Asian-break-dance
Ils sont pas juste trop forts ??
Et légèrement rapides, non ?!
…
…
Ils sont pas juste trop forts ??
Et légèrement rapides, non ?!
…
…
Du coin de l’œil, j’observe mon carnet. L’horloge. Mon carnet. J’ai envie d’y coucher mes mots dans ce carnet… et en même temps, pas vraiment.
Depuis quelque temps, les mots ne me viennent plus que par brides décousues. Parfois, ils parviennent à esquisser une sensation, fantomatique et vaporeuse, mais ils peinent à dessiner clairement les émotions.
Depuis quelque temps, le temps m’échappe. Plus insaisissable que le vent, il tourne, vole, accélère, virevolte et s’en va. Et lorsqu’enfin il s’arrête, épuisé d’avoir tant remué, il n’aspire plus qu’au calme plat et à la passivité.
Alors les mots restent bloqués, éparpillés, incapables de se rassembler et de s’ordonner. Ils se multiplient, se dupliquent, s’agitent… et me voilà en proie au oui-mais-non de celui qui ne prend plus le temps de soi.
Ainsi va ma vie : éternel aller-retour entre l’expérimentation tout azimute et l’envie subite de balayer le superflu du revers de la main.
Retourner à l’essentiel.
Retrouver le temps, quitte à forcer les limites et les impératifs.
Parce qu’écrire est mon petit plaisir ; un plaisir timide qui ne prend place que dans le calme et le temps suspendu, lorsque l’agitation du monde se fige dans l’avant et dans l’après.
Depuis que je suis tombée dessus sur Deezer, je l’écoute en boucle.
Cette chanson me donne une pêche inexplicable !
…
…
Le café - Oldelaf et Monsieur D (=> sur Deezer.com)
« Lundi, j’ai essayé de me suicider au collège. »
Elle a dit ça, comme elle aurait dit « lundi, j’ai mangé des nouilles à la cantine », avec détachement, d’une voix blanche, en pensant déjà à autre chose.
Elle a dit ça, juste après « cette après-midi on a trop rigolé avec mon meilleur ami » et juste avant « la semaine prochaine, je vais… »
« Non, mais, ça va pas non !!! »
C’est sorti tout seul. Avant même que mon cerveau n’ait eu le temps de réaliser quoi que ce soit, c’est sorti tout seul ! Sans prévenir. Tel un simple réflexe.
« On dirait trop ma mère ! Elle a dit exactement pareil !! » me répond-t-elle l’air déçue.
Imaginez un monde dans lequel la beauté ultime ne serait plus le privilège de quelques uns, mais un droit universel.
Dans ce monde-ci, votre 16ème anniversaire serait LE jour ! Celui de votre opération. Le jour où vous pourriez - enfin ! - quitter le monde des Uglies pour entrer dans celui - nettement plus attirant - des Pretties.
C’est dans un tel monde que nous entraine Scott Westerfeld, à la suite de la jeune Tally Youngblood, dans une saga qui se déroule sur quatre tomes : Uglies, Pretties, Specials et Extras.
J’ai adoré !
L’histoire est légère, animée, pleine de surprises, susceptible de séduire aussi bien les adolescents que les adultes… et amène - l’air de rien - une vraie réflexion sur notre société et notre façon d’être.
Note : il semblerait qu’une adaptation en film soit prévu pour cette année…