Sans repère
18 ans de présence, de soins et d’interactions constantes. Et soudain, le silence, l’absence… Je pensais être prête pour ça, parce que les dernières semaines ont été éprouvantes et fatigantes, pleines du désir que ça s’arrête enfin. Mais loin du soulagement attendu, me voilà perdue. C’est tellement bizarre ce chez moi, sans elle. Une éternité que sa présence définit mon « chez moi ». Et maintenant, elle n’est plus là. Elle ne m’attend plus nul part. Je me sens comme déracinée, et cette maison soudain si vide et si calme ne me semble plus être tout à fait la mienne.
Adieu ma belle.