La fable de la voiture et de l’écolo-maniaque
Dans la vie d’une écologirl, adepte de simplicité volontaire, de décroissance et compagnie, c’est inévitable. Un jour ou l’autre, la question se pose : « ai-je vraiment besoin de ma voiture ? »
Il y a peu, je vous quittais sur un « ma voiture va bien… ». Et bien, en réalité, ma voiture ne va pas bien, mais alors pas bien du tout : la semaine dernière, je rentrais chez moi après un rdv à l’extérieur. Et… PAF ! Au beau milieu d’un rond point la bête s’arrête. Pas un hoquet, pas un signe avant coureur, rien. Elle s’arrête c’est tout.
Évidement, le rond point en question était un gros rond point très fréquenté. Évidement. Sinon, c’était pas drôle ! Donc… « s’cusez-moi… pourriez m’aider à pousser svp ? … non aucune idée de ce qui se passe. Non, c’est pas la première fois. Elle s’est arrêtée c’est tout ! … oui il y a de l’essence dans le réservoir. (Même pas je relève, même pas !)
En vrai, c’est exactement la même panne qui nous avait incité à rajouter de l’huile le mois dernier… et la voiture était repartie comme si de rien n’était. Mais nous avions bien compris qu’un truc étrange se tramait quand - pour refaire le niveau - nous avons dû enlever tout ce que nous avions ajouté.
Bref, le monstre dort devant la porte. Alors faire réparer ou pas ? Profiter de la prime à la casse ou pas ?
Dans la balance, on retrouve :
- C’est pas la première fois qu’elle délire la chose. L’an dernier, elle s’amusait à caler… à 90km/h… sur la rocade… comment dire ? Je crois que j’ai plus confiance !
- Cette voiture je m’en sers vraiment de moins en moins. Je lui préfère souvent le vélo, le bus, le métro, la marche à pied… mais la question reste entière : puis-je vraiment m’en passer ? Complètement ? Cette idée me tétanise à moité et me paraît un peu… irréaliste, voir délirante : deux personnes sous un même toit et pas de voiture !? (L’homme roule en moto.)
- Si j’arrive à m’en passer, j’économise environ 80 € / mois (en comptant tout : essence, entretien, assurance). Ça serait toujours ça de pris… même si quelques investissements d’adaptation seraient nécessaires.
Bilan : je suis indécise. Après concertation avec l’homme, on se dit qu’on va laisser dormir la bestiole quelques temps. À voir si on s’en sort sans… une affaire à suivre donc !