New York la futuriste sombre dans l’absurde
Aujourd’hui pas de fiction, mais un rêve. Ça sort aussi de ma tête me direz-vous… à la différence que là, je serais bien incapable de vous expliquer le comment du pourquoi. Je ne sais vraiment pas où je vais chercher des rêves pareils. La magie des rêves.
Bon week-end.
…
Disons que je vole. Comprenez, je ne suis pas vraiment en train de voler mais je survole une ville, je la regarde d’en haut. Cette city, c’est New-York me dit-on. Et la voix off explique que nous sommes là pour voir ce qu’il y a de plus marquant dans cette ville : son Mac Donald.
Et, c’est vraiment surprenant ! La construction est vraiment incroyable, futuriste : un dôme tout en rondeurs et en transparence, luminescent, baigné d’une douce lumière bleutée, habillé de rouge, jaune et vert. C’est beau. C’est lisse. C’est attirant.
C’est d’autant plus beau que ça tranche vraiment avec le paysage. La bulle luminescente est accrochée à flan de colline. Le paysage est escarpé, entièrement recouvert d’une terre très rouge, une terre à nue, pas un arbre, pas une construction humaine. Sauf, quelques bâtiments semblables au premier, dispersés un peu partout alentour. L’ensemble dispense une sensation de sec, de chaud.
Mais la sensation « désertique » ne dure pas. Les collines ont les pieds dans l’eau. Je le sais parce que maintenant, j’y suis dans cette eau. Une eau bleue, foncée, profonde. Au loin, l’eau semble agitée de petites vagues. On devine que se sont des poissons, des bancs de poissons. A part ça, l’eau est calme. Les gens autour de moi se baignent tranquillement.
Brusquement, tout s’agite. L’eau s’agite. Un bancs de poissons version serpents, comme des anguilles, nous fonce droit dessus. Des centaines de milliers d’anguilles en formation très rapprochée me foncent droit dessus. DES CENTAINES DE MILLIERS D’ANGUILLES ME FONCENT DROIT DESSUS ! Ahhhhh !
L’homme pas loin, se jette sur moi, en protection. Il m’enveloppe dans le creux de ses bras, il se place entre moi et la masse grouillante. Et la masse grouillante passe. Je vois les remouds passer de chaque côté de nous. Pendant une éternité, la masse grouillante passe, nous évitant. Nous ne sommes qu’un obstacle, un bête obstacle.
L’alerte est passée, les remouds s’éloignent… mais ils pourraient revenir, que je me dis. JE VEUX SORTIR D’ICI ! Et, me voilà hors de l’eau, dans une pièce habillée d’un parqué flottant de qualité médiocre, trop lisse, trop uniforme, trop brillant pour être beau. Mon chien est là, il me regarde, il est en train de pisser par terre. Non !
Tu veux faire ta tête de mule ?! À l’eau ! Plouf ! Et je regarde mon chien barboter dans une sorte de bac pas très profond. Un tout petit poisson est là aussi (10 cm max). Il tourne autour de mon chien… un sentiment bizarre m’envahit, comme une urgence… et voilà, le petit poisson vient d’avaler mon chien. Et oh ! Recrache !
Un chercheur (un homme en blouse blanche, avec de grosses lunettes noires et un carnet dans les mains) est là, il me dit : « faut se méfier de lui vous savez, c’est vraiment une tête de nœud ce poisson ». Ah bon ?!
Heu ! Je lui dis que son poisson il vient de bouffer mon chien ? Recrache, saleté de truc !
Réveil…
…
Note : si une bonne âme se sent de faire une interprétation…