Brothers and Sisters : 1 - TF1 : 0
Messieurs les gens de chez TF1, je tiens à vous dire ceci : « vous êtes vraiment trop des idiots finis ! » Une série comme Brothers and Sisters ne se diffuse pas à 17h30, mais en prime time (au lieu de nous passer les experts pour la vingtième fois… ).
Êtes-vous conscients que même s’ils ont très envie de suivre cette série aux multiples récompenses, la majorité des gens ont autre chose à faire à 17h ? Heureusement, vous vous rattrapez - un peu, très peu - en la diffusant aussi via Internet.
Bref…
Brothers and Sisters est - comme son nom l’indique - une histoire de fratrie : une mère, cinq frères et sœurs, auxquels viennent s’ajouter enfants, mari ou femme, flirt, maîtresse, demi-sœur, etc. L’ensemble évolue dans un milieu plutôt aisé du côté de Los Angeles et affronte des problèmes ancrés dans le réel. Pas d’histoire tordue à la « Dallas » ou d’optimisme forcené à « la petite maison dans la prairie ». Brothers and Sisters intègre les attentats du 11 septembre, la guerre, la politique, l’homosexualité, l’infidélité, l’enfant qui se révèle diabétique, les envies d’une femme enceinte, etc. Le tout sans jamais désigner ni bon ni mauvais, et en dessinant des portraits attachants et nuancés.
Nora (Sally Field) : Nora est une maman aimante et sensible. Elle se montre souvent excessive et quelque peu envahissante ; la dame ne peut s’empêcher de mettre son nez et son grain de sel partout. Il y a pourtant une chose qui semble lui avoir échapper pendant presque vingt ans : son mari avait une maitresse, une seconde femme de sa vie. Nora ne le découvrira qu’à la mort de celui-ci.
Sarah (Rachel Griffiths) : L’ainée de la famille Walker. Dans les premiers épisodes de la série, on apprend que Sarah est mariée mais que l’intimité entre elle et son mari est « éteinte ». On apprend aussi qu’elle a quitté son ancien travail pour cause de « je suis très attirée par mon associé et je ne veux pas faire ça ». Ayant rejoint l’entreprise familiale, elle en prendra la tête à la mort de son père… elle se retrouve alors décisionnaire et doit gérer la situation difficile dans laquelle le-dit père à laissé la-dite société. De plus, son mari ayant déjà eu un fils d’un précédent mariage, Sarah est aussi confrontée aux problèmes des relations entre belle-mères et adolescents.
Kitty (intéprétté par Ally McBeal… heu ! pardon, je voulais dire par Calista Flockhart) : Kitty fut un temps l’expatriée de la famille. La série démarre avec son retour au pays. Conservatrice très engagée elle possède une vie publique et politique : c’est le personnage qui permet à la série d’aborder ouvertement de nombreuses questions politiques. La série aborde ainsi de nombreux thèmes dont les attentats du 11 septembre que Kitty a vécue de très très prés.
Thomas ou Tommy (Balthazar Getty) : Tommy travaille depuis toujours dans l’entreprise familiale. Pourtant, à l’ouverture du testament, c’est Sarah que « Père » nomme à la tête de Ojai Foods.
Kevin (Matthew Rhys) : La série intègre - comme le font de plus en plus de séries américaines - un personnage homosexuel. Ici, c’est Kevin, un avocat efficace en affaires et très peu à son aise dans ses relations personnelles.
Justin (Dave Rodman Annable) : le cadet de la famille. Justin parait être le moins studieux de la fratrie. Très affecté par les attentas du 11 septembre et par le fait d’avoir failli perdre sa sœur Kitty, il s’engage dans l’armée… il en reviendra choqué, traumatisé. Dans la famille, les « c’est toi qui l’a poussé à partir » fusent et créent des tentions. Quand la série démarre Justin est un drogué qui ne fait pas grand chose de sa vie. Rapidement un recommandé arrive : l’armée lui demande de repartir.
Évidemment, il faut aimer le genre « comédie dramatique avec un peu d’humour à l’intérieur » pour apprécier cette série. Toujours est-il que les scénaristes américains prouvent - encore une fois - leur habileté à planter des personnages et des situations complexes puis à les laisser évoluer…
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Pour en savoir plus sur la série, les personnages, les acteurs, etc. => http://brothers-sisters.hypnoweb.net
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