Papier Buvard
L’écriture prend parfois la forme d’une bouée, un repère au milieu des vagues, un soutien. Au milieu de l’agitation du monde, l’écriture a cette particularité de forcer le temps. Le temps de trouver les mots. Le temps de réécrire chaque phrase. Le temps d’arrêter le temps et de retrouver les repères égarés.
L’écriture endosse aussi parfois le rôle d’un moteur : coucher des sensations, des images ou des pensées sur le papier permet de s’en défaire et de les laisser filer. Libéré de son vécu, celui qui tient la plume peut alors passer à autre chose, envisager un avenir plus léger. Et, même si cette sensation d’avoir déposer de lourds bagages ne dure pas… le soulagement fut réel.
Un jour, l’écriture m’a envahie. Elle ne m’a plus quittée. Et comme il me parait étrange d’écrire sans être lue, j’ai décidé de le faire dans un blog.
17 mai 2008 à 8 h 30 min
Très belle idée de faire partager son talent épiscolaire par ce biais-là. Bienvenue dans la blogosphère !
3 juillet 2008 à 20 h 07 min
Merci beaucoup.